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mardi 10 février 2009, par Lore

  Quand, avec quelle périodicité ?

Chaque groupe local décide lui-même la périodicité de son Heure de silence. Cela peut être par exemple chaque premier samedi de chaque mois, comme chaque mercredi de chaque semaine..., durant une heure ! Le principal est que les militants aient chaque fois envie de revenir, car ils trouvent l’Heure de silence utile, simple à réaliser, pédagogique auprès des passants, bienfaisante pour tous…

  Le choix du lieu :

Un lieu de passage mais où les passants ne courent pas et ne sont pas déjà happés par du bruit commercial, donc ni devant une gare Sncf ou un supermarché. En plein air, dans une zone piétonne où les passants peuvent avoir envie de flâner.

  Avant de commencer sa première Heure de silence, le groupe a établi les dates de ses 4-5 prochaines actions Heures de silence.

Ceci est imprimé sur le petit tract que les passants prendront. Ce tract aide-mémoire est utile pour les militants comme pour les passants, qui se retrouvent ainsi inviter à participer à la prochaine Heure de la silence et à en parler autour d’eux.

  Les rôles :

Au minimum 1 personne à la table de presse et 4-5 en ligne, en position de statue, silencieuse, immobile et souriante, tract à la main (Voir diaporama ci-dessus). C’est reposant pour le militant et le passant n’est pas gêné. Le silence des statues et leur position immobile vont l’interroger sans agression. Quand le groupe est composé de 10 à 20 manifestants, il peut y avoir deux tables de presse. Les passants y discutent, découvrent l’argumentaire de 4 pages… L’expérience montre que :

  • la bonne distance entre 2 statues silencieuses est de 2m20. Si elles sont plus éloignées, la visibilité de l’action est mauvaise de loin, plus rapprochées cela gêne la circulation des piétons. 2m20 pile poil !
  • les statues indiquent la table de presse aux passants qui voudraient discuter de la pub destinée aux enfants à la télévision ;
  • il s’agit d’une table pliante, facilement transportable, à côté de laquelle le militant accueille, informe et débat avec les passants. Sur la table, il propose l’argumentaire de 4 pages et la planche de cartes postales. De plus, il dispose d’une feuille et d’un stylo pour que les passants qui le désirent inscrivent leur courriel, afin d’être informé des prochaines Heures de silence dans leur ville, etc.
  • un médiateur police est toujours prévu. Si des policiers demandent ce que vous faites, une personne répond pour le groupe, en précisant que cette manifestation ne gêne ni la circulation des voitures ni celle des piétons. Elle est donc tacitement autorisée. Dans quelques rares cas, des policiers insistent pour que les autres Heures de silence soient déclarées en mairie. Différents cas de figure se présentent alors, qui sont envisagés lors de la journée de formation qui est proposée à chaque groupe.
  • un animateur de groupe. Il veille discrètement en permanence sur la bonne marche de l’Heure de silence, à ce que les horaires soient respectés, les visuels jaunes A3 bien mis puis bien récupérés pour les fois suivantes, etc.
  • un référent presse. C’est lui qui accueillera le journaliste de la presse locale que vous aurez contacté auparavant. Son article et vos photos de l’action seront ensuite mis sur le site de la Campagne « Télé, pas de pub destinée aux enfants ».

  Le matériel nécessaire pour une Heure de silence :

  • des visuels jaunes A3 (voir sur le diaporama ci-dessus) qui se mettent devant et derrière soi avec du ruban adhésif double face. Ces visuels jaunes peuvent être commandées au MAN National ;
  • une table pliante, facilement transportable ;
  • des argumentaires et planches de cartes postales,
  • une feuille de papier et un stylo pour recueillir les courriels des sympathisants ;
  • quelques centaines d’exemplaires du petit tract que les statues proposent aux passants ;
  • gobelets et jus de fruit pour agrémenter le bilan à chaud que votre groupe fera juste après chaque Heure de silence ;
  • il n’y a pas de feuilles de pétition sur la table de presse ; la pétition n’existe que sur Internet, ce qui est indiqué sur le petit tract distribué aux passants.